le spectacle

Créée en juillet 2013 au Festival d'Avignon, Le clochard stellaire est un voyage en onze tableaux et quelques poèmes d'un clochard solitaire chargé par Dieu lui-même d'entretenir la voûte étoilée.


Clochard aux étoiles, aboyant les amours, les peurs, les douleurs des Hommes sur le parvis de notre cathédrale de mots, à travers l'écriture espiègle et furieusement lyrique de Georges de Cagliari,

entrelacée dans sa première version des poèmes de Char, Neruda, Chedid, Artaud, Leprest, Aragon...

La seconde version, créée en 2023 au Festival d'Avignon ne portera plus que sur le texte et les poèmes de l'auteur, Georges de Cagliari.

Dialogue hors du temps d'un poète, avec Dieu et les Hommes dans un environnement onirique, où le verbe et le jeu théâtral s'emparent de toutes les facettes émouvantes ou dérisoires de l'être humain.

NOTE DE L'AUTEUR


Depuis quelques années, les lectures de textes ont rencontré l'adhésion du public. De grands comédiens ont largement contribué à cet engouement. Mais il faut reconnaître que ce type d'exercice fait du théâtre un auditorium.


Comme lieu, le théâtre par sa magie, son espace scénique, récuse ou pour le moins accepte mal ce qui n'est pas intégré dans le jeu et le mouvement. Aussi, avons-nous fait porter par un personnage lui-même poétique et placé dans un contexte onirique, les textes que nous voulions offrir au public. Cette distanciation permet au comédien de s'effacer derrière son personnage et ainsi, de mieux parcourir les méandres infinis de poèmes n'ayant comme cohérence entre eux que leur charge poétique. Les liaisons dramatiques et le jeu du comédien jettent d'un texte à l'autre de discrètes passerelles qui font du patchwork initial, une pièce poème originale avec son évidence et sa cohérence esthétique.

Cela se veut une approche vivante de la poésie que l'on a trop tendance à mythifier et donc à figer.


Dans cette démarche, la complicité, mieux, la connivence avec l'auditoire s'impose et se fait partie intégrante du spectacle. Sans basculer nous-mêmes dans la mythification, c'est à une fusion poétique que nous vous convions, sachant bien que les poètes sont dans la part de ciel qui nous habite tous, la poussière d'étoiles dont s'éclaire depuis toujours, le meilleur de l'humanité.


Georges de Cagliari

www.georgesdecagliari.fr-biographie

LA MISE EN SCÈNE


Une passerelle entre le théâtre et la littérature, et le moyen de s'initier ou de renouer avec le langage poétique. Le clochard stellaire, c'est ce poète passé sur l'autre versant de la vie devenu pourvoyeur d'étoiles, pour peu qu'il puise en lui et dans la poésie, de la beauté.


L'environnement onirique est un îlot flottant dans l'univers marquant l'horizontalité. L'espace vertical est matérialisé par des piles de journaux et le néant comme un puits sans fond, une voûte étoilée sublimée par la fibre optique, une brouette pleine de livres.

Le fini et l'infini s'entrechoquent et l'imagination fait le reste. Le plateau devient un espace familier et  étrange, chaleureux et inquiétant.  Le poète s'y retrouve parachuté par Dieu avec peu de tact.

Le rapport à Dieu est un véritable dialogue, une confrontation ou l'un et l'autre s'affrontent, mais les dés sont pipés. L'un a la force, et l'autre la capacité de ne pas croire.

Un travail sonore permet de conceptualiser la présence de Dieu, renforcé par le jeu physique du comédien " malmené " par cette force invisible qui tente de l'impressionner.

La beauté du verbe, passant par la voix et le corps du comédien, alimentera la voûte stellaire et permettra aux étoiles de briller...

La dramaturgie est ponctuée de poèmes de Georges de Cagliari qui, subtilement agencés dans le texte, iviendront conforter les propos du personnage et leur donner une portée universelle.

Ce qu'il en reste c'est le fond d'humanité et cette force de vie que le poète nous transmets, afin que l'Homme se tienne définitivement debout !

Un univers articulé par la musicalité verbale du texte, ou le déphasage de l'imaginaire par l'expression, visant à exprimer par le verbe et le jeu théâtral toutes les facettes émouvantes ou dérisoires de l'être humain.


Sara Veyron

www.saraveyron.com - biographie

PIERRE MARGOT, ACTEUR


Prix Daniel Sorano 2002, Pierre Margot, formé au cours Simon a intégré très jeune la troupe de Sarrazin au Grenier de Toulouse, interprétant de grands rôles tels que Œdipe dans Œdipe Roi, Ariel dans La Tempête de Shakespeare, Pozzo dans En attendant Godot de S. Beckett,  Petruchio  dans La Mégère Apprivoisée de Shakespeare, avec lequel il a tourné dans une cinquantaine de spectacles sur les routes de France.

Il est aussi interprète de chansons, compositeur et

l’auteur de 2 pièces dont « Racine de trois » prix Artcena et lauréat des ATP




www.pierremargot.com - biographie


c/o Théâtre du Chaos 2014